Pourquoi le carnaval ?

Pourquoi le carnaval ?

Pourquoi fête-t-on le carnaval ? Peut-être pour briser la   morosité ambiante. Il faut dire que la météo ne nous invite pas à la gaieté. L’ambiance est plutôt sombre. On a envie de se changer les idées. Au fond, on souhaite se dérider un peu et retrouver la joie qu’on a perdue. Et, puis, c’est une période creuse après les fêtes de fin d’année. On désire se retrouver pour faire la fête entre amis. Il y a une soif de communion très forte. Pendant le carnaval, on oublie les soucis du moment pour se lancer dans la farandole. On a besoin de se serrer les coudes pour affronter la vie de tous les jours. Il est bon de se retrouver dans la foule car là on se sent moins seul.

 

Et pourtant la fête ne dure qu’un temps. Le réveil sera dur. Cette joie, que l’on peut expérimenter pendant cette courte période, n’est rien par rapport à la joie que Dieu peut nous donner dès maintenant. Ce n’est pas un sentiment éphémère de gaieté. C’est un état de satisfaction permanent, une joie durable et même éternelle. On parle beaucoup de développement durable pour ce qui concerne notre planète. Ne faudrait-il pas aussi penser à un bonheur durable ? Qu’avons-nous besoin au fond de notre cœur ? Il est temps de jeter les masques à terre. Nous avons beau nous revêtir d’un sourire artificiel. Il est difficile de dissimuler longtemps l’état de tristesse qui est à l’intérieur. Devant les autres nous pouvons jouer la comédie, mais devant Dieu rien n’est caché, tout est à découvert.

 

Comment trouver ce bonheur, ce contentement ? S’il n’est pas à l’intérieur de nous même, il doit venir de l’extérieur.

Dieu est venu en personne nous le communiquer. Pour cela il est devenu un homme. C’était le seul moyen pour nous rencontrer.  « Personne n’a jamais vu Dieu », écrit l’apôtre Jean, « mais le Fils unique, qui est Dieu et demeure auprès du Père, lui seul l’a fait connaître. »(Jean 1.18) Jésus Christ est venu pour nous arracher à notre tristesse et nous communiquer la joie céleste. Le jour où l’ange a annoncé aux bergers sa naissance, il leur a dit : « N’ayez pas peur, car je vous apporte une bonne nouvelle qui réjouira beaucoup tout le peuple ; cette nuit, dans la ville de David, est né, pour vous un Sauveur, c’est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous le fera reconnaître : vous trouverez un petit enfant enveloppé de langes et couché dans une crèche. » (Luc 2.10-12)

 

Cette joie là, Marie l’avait déjà expérimenté lorsque l’enfant qu’elle portait avait remué de joie en elle. C’est alors qu’elle s’est écrié : « De tout mon être je veux dire la grandeur du Seigneur, mon cœur est plein de joie à cause de Dieu, mon Sauveur ; car il a bien voulu abaisser son regard sur moi, son humble servante. » (Luc 1.46-48). Cette joie, nous pouvons la connaître en relisant l’évangile de Luc. Je vous invite donc dès maintenant à vous procurer ce livre et à le méditer. Vous apprendrez ainsi comment expérimenter cette joie céleste que Dieu a préparée pour nous. Ce n’est pas une joie éphémère mais une satisfaction profonde, un bonheur durable. Ce que l’on recherche dans le carnaval n’est-il pas justement cet idéal ?

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